Symphopop : itw de Jérôme Didelot
L’Autre Canal, l’orchestre nancéien Gradus Ad Musicam, le Conservatoire Régional du Grand Nancy et l’école de musiques actuelles MAI présentent un spectacle original et inédit autour de la “pop symphonique”. À travers une sélection de chansons qui font la part belle aux instruments classiques, Symphopop rendra hommage aux grands arrangements orchestraux qui ont marqué l’histoire de la musique populaire, de George Martin (Beatles) à Jean-Claude Vannier (Gainsbourg). Rencontre avec Jérôme Didelot (du groupe Orwell), initiateur du projet !
Peux-tu revenir sur la genèse de Symphopop ?
Au départ il y a sans doute mon obsession pour les chansons très arrangées, qu’on peut ressentir en filigrane dans les disques d’Orwell. Et puis il y a eu l’étincelle Renaldo Greco, également féru d’arrangements, qui avait conçu un spectacle symphonique autour de la musique de Radiohead. J’ai alors matérialisé une idée qui me trottait dans la tête depuis longtemps : rendre hommage aux arrangeurs en sélectionnant des chansons dites « pop » dans lesquelles les instruments classiques sont déterminants.
Comment en êtes-vous arrivés à travailler avec l’orchestre Gradus Ad Musicam ?
Renaldo est très proche du GAM et de son « chef », François Légée. En bon « chef » qui se respecte, François a une qualité d’écoute remarquable. L’idée lui a plu d’emblée, et son énergie a fait le reste. Quand on gère comme lui un orchestre symphonique amateur depuis 35 ans, on a une capacité à mobiliser impressionnante. Pour mettre en place ce projet singulier, c’est assez naturellement qu’il a pensé à LAC, doté d’un esprit et d’un lieu plus pop. Son directeur a tout de suite adhéré à l’idée !
De nombreux musiciens et chanteurs participent au projet…
Les chansons choisies balaient 50 ans de musique populaire. Il fallait donc une variété de voix assez étendue. Nous avons pioché dans notre entourage – l’excellent « vivier » régional -, et complété avec quelques étudiants de la MAI. La surprise, c’est la présence de James Warren, des groupes The Korgis et Stackridge, que j’ai la chance de connaître un peu. James a écrit une chanson inoubliable – Everybody’s Got To learn Sometime -, et collaboré avec George Martin, producteur des Beatles. Le fait de l’avoir avec nous pour chanter Eleanor Rigby, par exemple, c’est un peu d’histoire sur scène.
SYMPHOPOP - Dimanche 28 janvier 2018